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initiation au froid commercial

initiation au froid commercial Installation Frigorifique En matière du froid on distingue les systèmes frigorifiques ..

mardi 8 janvier 2013

Froid et Climatisation : Modes de production du froid


MODES DE PRODUCTION DU FROID :


La production du froid qui consiste à absorber la chaleur contenue dans un milieu peut être obtenue suivant plusieurs modes. De même, les applications du froid sont très variées.

Parmi les différentes modes de production du froid, il faut retenir :

- la sublimation d’un solide (cas du CO2)

- la détente d’un gaz comprimé

- la fusion d’un corps solide

- le refroidissement thermoélectrique

- la dissolution de certains sels

- la désaimantation adiabatique

- la vaporisation d’un liquide en circuit fermé

La sublimation d’un solide consiste à la faire passer de l’état solide à l’état vapeur par absorption de chaleur, le cas le plus courant est celui du CO2 qui à la pression atmosphérique a une température de sublimation de –78.9°C.

La détente d’un gaz comprimé repose sur le principe de l’abaissement de la température d’un fluide lors de sa détente (avec ou sans travail extérieur). Cependant, cet abaissement est plus important lors de la détente sans travail extérieur (détente Joule -Thomson : étranglement à travers une vanne) mais il ne faut pas perdre de vue que le refroidissement du gaz détendu aura lieu seulement dans le cas où sa température avant la détente serait inférieure à la température d’inversion de l’effet Joule - Thomson.

La fusion d’un corps solide se fait à température constante par absorption de la chaleur latente de fusion du corps considéré, ce procédé discontinu bien que simple présente l’inconvénient de nécessiter une congélation préalable à moins que cet état ne soit disponible à l’état naturel.

Le refroidissement thermoélectrique (effet Peltier) est utilisé pour produire de très petites quantités de froid. Il consiste à faire passer un courant continu dans un thermocouple constitué de conducteurs de natures différentes reliés alternativement par des ponts de cuivre.

La dissolution d’un sel dans l’eau provoque un abaissement de la température de la solution. Ce n’et pas un phénomène très utilisé dans l’industrie frigorifique à cause de la nécessité de vaporisation ultérieure de l’eau (récupération du sel). Par exemple, le mélange de neige (4 parties) et de potasse (3 parties) fait baisser la température de la solution de 0°C à 40°C.

La désaimantation adiabatique consiste en une réorganisation du cortège électronique d’un corps, ce qui permet l’obtention de très basses températures (10-2 à 10-6 K).

La vaporisation d’un liquide permet de produire du froid par l’absorption de la chaleur à travers un échangeur (évaporateur), la vapeur produite étant ultérieurement liquéfiée dans un autre échangeur (condenseur), le fluide décrit ainsi un cycle au sein d’une machine fonctionnant de manière continue.

Les machines utilisant ce principe peuvent être regroupées en deux grandes familles que sont les machines à compression mécanique et les machines à absorption.

La vaporisation d’un liquide en circuit fermé reste la méthode la plus utilisée pour la production du froid.


La production de froid pour les besoins domestiques, commerciaux et industriels nécessitent l’utilisation d’un dispositif capable d’extraire de la chaleur dans le milieu à refroidir pour la rejeter dans un milieu dit extérieur, ce dispositif qui obéit nécessairement au second principe de la thermodynamique est appelé « machine frigorifique ».

La conception, la réalisation et l’exploitation et/ou le suivi d’une telle machine nécessitent de bonnes connaissances en thermodynamique, en mécanique des fluides, en transfert thermique et en électrotechnique.

Ces connaissances théoriques devront être complétées par une bonne familiarisation à la technologie des composants ainsi qu’à l’élaboration et à la lecture de schémas électriques ou de régulation.

Dans le cadre de ce cours, il sera étudié les machines utilisant la vaporisation d’un fluide en circuit fermé.

Le froid peut être produite directement ou indirectement.

On parle de refroidissement direct lorsque la substance à refroidir (par exemple l’air) est en contact avec le fluide circulant en circuit fermé dans la machine (par l’intermédiaire de l’échangeur).

Le refroidissement est dit indirect lorsqu’on utilise un fluide intermédiaire (par exemple l’eau) entre la subsistance à refroidir (l’air) et le fluide circulant en circuit fermé dans la machine. Le fluide intermédiaire est appelé fluide frigoporteur.

Techniques et Solutions : Réglage du plateau oscillant


Réglage du plateau oscillant (réglage interne)

Réglage du plateau oscillant (réglage interne)
La modification de la cylindrée offre une possibilité supplémentaire de réglage de puissance. Nous prendrons pour exemple un compresseur à piston axial doté d’ une vanne de régulation interne.
Il est possible, en modifiant l’angle d’inclinaison du plateau oscillant, d’obtenir par réglage continu différentes
Fig.8. Réglage de puissance d’un compresseur à plateau oscillant à réglage interne

Fig.9. Soupape de réglage d’un compresseur à plateau oscillant à réglage interne

cylindrées (de 2 % environ à 100 %). La figure 6-8 représente un schéma d’un compresseur à plateau oscillant avec une position de plateau destinée à un débit maximum ( plateau oscillant avec grand angle d’inclinaison). Cette position est nécessaire à pleine charge.
Si le plateau oscillant à un petit angle d’inclinaison, le compresseur fonctionne avec une cylindrée minimale. Le plateau oscillant occupe cette position lorsque le compresseur est à l’arrêt ou pour de faibles charges thermiques.

La pression d’évaporation est élevée lorsque l’installation est mise en marche et fonctionne à pleine charge. Plus la température intérieure est basse, plus la pression d’évaporation est également faible. Lorsque la pression d’évaporation a atteint la pression réglée dans la soupape de réglage (3 bars généralement correspondant à une température d’évaporation de 0 °C), l’angle d’inclinaison du plateau oscillant diminue jusqu’à ce que la pression d’évaporation réglée reste constante. L‘angle d’inclinaison du plateau oscillant résulte de l’équilibre entre les moments des forces proportionnelles à la masse (accélération du piston) et de la différence de pression entre la cylindrée et le carter du vilebrequin. Une pression croissante dans le carter du vilebrequin soulève par exemple le plateau oscillant vers le haut et réduit ainsi la cylindrée.
 
La position requise du plateau oscillant est commandée par une soupape de réglage montée dans le compresseur(figure 9).
 
A l’arrêt, les forces régnant dans les cylindrées et dans le carter du compresseur sont identiques. Dans ce cas, le plateau oscillant est poussé par le ressort dans la position supérieure. La cylindrée est minimale.
 
Lors de la mise en marche, la pression à l’intérieur de la cylindrée augmente. Une force résultante est générée qui est plus grande que les forces agissant à la partie inférieure et qui pousse ainsi le plateau oscillant vers le bas(cylindrée maximale). Le compresseur travaille à pleine charge.
 
Étant donné que la pression d’aspiration est dans un premier temps plus élevée que la tension du ressort du ressort de réglage, la soupape de réglage reste fermée. La pression du carter de vilebrequin diminue, car le fluide frigorigène renfermé est aspiré via le clapet (nécessaire pour la vaporisation).
 
Le refroidissement croissant de l’intérieur entraîne une évaporation et génère ainsi la pression d’aspiration au niveau du compresseur. Afin d’éviter les risques de givrage, la soupape de réglage est réglée la plupart du temps à une pression d’aspiration de 3 bars. Si la pression d’aspiration descend au-dessous de 3 bars, la sou-pape de réglage s’ouvre et laisse s’écouler le fluide frigorigène du côté haute pression dans le carter du vilebrequin. La pression à l’intérieur du vilebrequin augmente et augmente la force résultante agissant sur la partie inférieure du piston et qui déplace le plateau oscillant vers le haut, réduisant ainsi la cylindrée du compresseur. La puissance frigorifique du compresseur est ainsi réduite.La pression d’aspiration réglée ne peut pas être dépassée, car la vanne règle la pression de la chambre de telle sorte que la pression d’aspiration souhaitée est conservée.
 
Si une puissance frigorifique s’avérait nécessaire,la pression d’aspiration dépasserait 3 bars et fermerait la soupape de réglage. La pression à l’intérieur du carter du vilebrequin diminue, car le fluide frigorigène serait aspiré par le bypass (dérivation) via la valve. L’angle d’inclinaison du plateau oscillant augmente de nouveau.

Techniques et Solution : d’installation 'Compresseur à réglage interne'


Technique d’installation 'Compresseur à réglage interne'

Compresseur à réglage interne

   A- Mise hors circuit du cylindre
Les compresseurs ouverts possédant un nombre élevé de cylindres offrent la possibilité d’une mise hors circuit ou déconnexion de cylindre pour une régulation par degrés de la puissance. La puissance frigorifique obtenue en charge partielle dépend du nombre de cylindres en service par rapport au nombre de cylindres déconnectés. Il est possible de réaliser un réglage de puissance à régulation fine au moyen d’une déconnexion combinée des différents cylindres et de paires de cylindres


 
fig 5 Déconnexion d’un couple de cylindres
La déconnexion de cylindres ne modifie pratiquement en rien les limites d’utilisation d’un compresseur ouvert

Fig.6. Déconnexion d’un cylindre, fonctionnement à pleine charge
Fig.7. Déconnexion d’un cylindre,fonctionnement de régulation

Les figures 6-6 et 6-7 représentent la construction d’un dispositif de déconnexion de cylindres. Le compresseur est doté d’une tête de cylindre particulière avec une sou-pape magnétique et l’unité de soupape.
Si la soupape magnétique est fermée , aucun gaz côté haute pression ne peut pénétrer dans l’espace situé au-dessus du piston à soupape. Le ressort de pression presse le piston dans le logement supérieur, le canal d’aspiration est ouvert et le compresseur travaille avec tous les cylindres.

Si l’électrovanne est ouverte , du gaz provenant du côté haute pression pénètre dans l’espace situé au-dessus du piston de la vanne et le pousse à l’encontre de la force exercée par le ressort sur le logement inférieur. Le canal d’aspiration est fermé et aucun fluide frigorigène frais ne peut plus être aspiré.
Si plus de puissance frigorifique est requise, l’électrovanne se ferme, le fluide frigorigène situé au-dessus du piston de la vanne est aspiré par la conduite de compensation et le ressort peut de nouveau pousser le piston de vanne dans le logement supérieur. Le cylindre ou la paire de cylindres fonctionnent de nouveau.
La déconnexion des cylindres est très économique, car aucune perte n’est générée, hormis les pertes par friction du piston. De plus, l’électrovanne peut être connectée à volonté sans aucun préjudice sur la durée de vie du compresseur.

Techniques et Solutions : Technique d’installation 'Régulation de puissance'


Techniques et Solutions : Technique d’installation 'Régulation de puissance'


2 Régulation de puissance

A) Compresseur variable
        A-1 Régulation avec accouplement magnétique


Jusque dans les années 80, les véhicules automobiles étaient équipés dans le monde entier de compresseurs non réglés. La puissance frigorifique excédentaire - p.ex.pour des régimes de moteur élevés - n’était plus assujettieà un réglage (déréglée) en ce sens que l’accouplement magnétique arrêtait le compresseur. Celui-ci à son tourrecevait le signal d’une sonde de température monté sur l’évaporateur, afin d’éviter la formation de givre sur leslamelles de l’évaporateur.
L’inconvénient majeur pour le conducteur réside dans les à coups générés sur les moteurs faibles lors de la mise enmarche.
La figure 2 affiche sur le tableau de bord les tempéra-tures de sortie de l’air aux buses d’échappement ainsi quela puissance absorbée du compresseur d’un climatiseurd’automobile doté d’un compresseur variable comparée àune installation munie d’un compresseur réglé.

Des variations au niveau de la température d’échappe-ment entre 6 et 8 °C peuvent être enregistrées dans le premier cas ainsi qu’un besoin en énergie du compresseur entre 4,2 kW (au début) et 2,7 kW environ (juste avant la mise hors service). L’allure des deux paramètres est pratiquement constante lorsque l’on utilise un compresseur réglé en continu.

Fig.-2. Évolution de la température de sortie de l’air et besoins en énergie des compresseurs variables et à réglage en continu
Des mesures comparatives ont démontré que les besoins énergétiques des compresseurs variables sont plus élevés que ceux des compresseurs réglés. Ce phénomène est également observable dans le secteur des installations frigorifiques stationnaires, car dans ce cas égale-ment les opérations de mise en service / hors service sont accompagnées de pertes en énergie.
Il est rare que la puissance frigorifique totale du compresseur soit entièrement sollicitée, p.ex

- juste après la mise en marche, lorsque l’habitacle intérieur est chauffé pour une diminution si possible rapide de la température
- pour la circulation en ville ou en fonctionnement „stop and go“

Pendant la plus grande partie de la durée de marche d’un compresseur, l’offre en puissance frigorifique est trop importante - le compresseur est déconnecté. Des mesures effectuées sur des compresseurs de climatiseurs d’automobiles utilisés dans l’air chaud et moite de Tokyo ont révélées que les compresseurs travaillaient au cours d’une année pour 90 % en charge partielle et pour 10 % à pleine charge.

  A-2 Régulation de la puissance par réchauffement

Il est possible en principe de régler la température de l’air pendant le fonctionnement simultané du climatiseur et du chauffage du véhicule.

Ce principe est utilisé pour les opérations de dés humidification. Lors de cette opération, l’air est dans un premier temps refroidi dans l’évaporateur. Étant donné que l’air froid n’absorbe pas autant d’eau que l’air chaud, une partie de l’humidité contenue dans l’air se condense sur les tubes de l’évaporateur ou les lamelles. L’air est ensuite chauffé dans l’échangeur de chaleur de chauffage à la température d’insufflation souhaitée.

Étant donné que l’installation climatique fonctionne continuellement et nécessite de l’énergie motrice, ce type de fonctionnement ne doit être utilisé que pour la dés humidification seulement, mais pas pour le réglage de puissance de l’installation climatique.
 Dérivation à gaz chaud
La dérivation à gaz chaud (bypass) constitue assurément un mode d’action progressive de l’adaptation de la puissance. Lors de cette opération, une partie du fluide frigorigène comprimé est réduite (étranglée) au passage allant de la sortie du compresseur vers le côté aspiration. La réduction du courant massique de fluide frigorigène vers l’évaporateur entraîne par conséquent une réduction de la puissance frigorifique
Fig.3. Montage avec dérivation de gaz chaud

Si la pression d’évaporation diminue pour passer à une valeur réglée, le régulateur à dérivation commence à s’ouvrir et provoque ainsi une limitation de la pression d’évaporation vers le bas.
La température élevée des gaz chauds (le gaz chaud étranglé conduit à une grande surchauffe) et la puissance motrice pratiquement constante du compresseur (le compresseur doit refouler toute la quantité de fluide frigorigène) soulèvent des problèmes importants dans ce genre de régulation de puissance.

Étranglement de l’aspiration
Étant donné que la puissance frigorifique dépend forte-ment de la pression d’aspiration, la puissance frigorifique peut être réglée en influençant cette pression. Le montage d’une soupape de réglage entre l’évaporateur et le compresseur peut diminuer la pression d’aspiration jusqu’à la limite d’utilisation du compresseur. Il en résulte un coefficient de rendement plus mauvais et une densité réduite de la vapeur d’aspiration. Il faudra également tenir compte de l’augmentation de température des gaz chauds et d’une efficiente réduite de l’installation.

Réglage de régime
Tandis qu’il suffit, lors d’une utilisation frigorifique stationnaire à l’aide de compresseurs entraînés électriquement,de régler le régime au moyen de moteurs électriques à commutation de polarité (par degrés) ou de convertisseurs de fréquences (par action progressive), le régime des compresseurs de véhicules à entraînement par courroie ne peut être réglé qu’à l’aide d’organes de commande.

Fig. 4. Régale de régime avec mécanisme de transmission variable
La transmission représentée ici comprend un disque de réglage ajustable mécaniquement à déplacement central et un deuxième disque de réglage à ressorts. L’ajustage du diamètre actif de la courroie trapézoïdale est effectué au moyen d’un cylindre de levage actionné électrique-ment qui agit sur l’ajustement central au moyen d’un mécanisme à leviers. Les signaux pour le changement de régime peuvent être générés par des thermocapteurs ou des capteurs de pression et agissent sur le moteur de commande. L’avantage de ce mécanisme à vitesse variable ou moto variateur mécanique réside dans sa construction simple. Ils possèdent toutefois des inconvénients, tels que le mauvais rendement à charge partielle du système régulateur provoqué par le moteur de commande. De plus, le dimensionnement élevé et le supplément de poids limitent une utilisation à grande échelle de ce système.

qu'est ce que un Surrefroidissement


qu'est ce que un Surrefroidissement


Surrefroidissement

L’organe de détente a pour fonction de réduire, après la condensation, le fluide frigorigène à un niveau de pression le plus bas (pression d’évaporation). La soupape fonctionne de façon optimale lorsque le liquide présente à l’entrée un niveau de pureté également optimal.


Le fluide frigorigène doit littéralement “se frayer en force“un passage à travers un étranglement (fente d’étranglement). Si l’on compare une certaine masse de fluide frigorigène à l’état liquide et à l’état de vapeur (à pression constante), le fluide frigorifique sous forme gazeuse requiert un volume bien plus important. Il s’ensuit que le fluide frigorigène sous forme de vapeur nécessite plus de temps pour se frayer un passage à travers “l’étrangle-ment“

Le fluide frigorigène sous forme gazeuse réduit, avant de parvenir à la soupape de détente, le débit et entraîne une sous-alimentation de l’évaporateur en fluide frigorigène.La pression d’évaporation et la puissance d’évaporation diminuent.

Si l’installation frigorifique est exploitée de telle sorte que l’état “Entrée détendeur“ se trouve directement sur la courbe de séparation gauche (ligne d’ébullition), les moindres variations des conditions d’exploitation peuvent provoquer la formation de bulles à l’avant du détendeur.

Pour cette raison, l’état “entrée détendeur“ est déplacé de la ligne d’ébullition vers la zone liquide et on parle alors de surrefroidissement . qui garantit une alimentation en liquide à l’avant de la soupape de détente.

Le surrefroidissement est ainsi calculé :

∆tc2u= t c  - t c2u      en k

∆tc2u :  Surrefroidissement à la sortie du condenseur en K 
c2u  : Température du FF à la sortie du condenseur en °C
c    : Température de condensation en°C 

La lettre „u“ est utilisée pour “surrefroidissement“.
Surrefroidissement du fluide frigorigène
Surrefroidissement :  ∆tc2u = c - c2u  
  
                         ∆tc2u = 45°C - 40 °C = 5 K
Outre la garantie d’une alimentation liquide à l’avant du détendeur, le surrefroidissement permet également d’augmenter dans une certaine mesure la puissance frigorifique.

Blog de Froid et Climatisation : Condenseur


Blog de Froid et Climatisation : Condenseur
Définition :

Le condenseur C’est l’appareil qui permet aux vapeurs HP qui sortent du compresseur de se condenser. Ainsi on va alimenter notre détendeur en liquide HP. Afin de permettre la condensation on peut utiliser deux médiums de refroidissement : l’air et l’eau (on peut même combiner les 2).
Fonctionnement d'un condenseur à air ventilé
Le schéma ci-dessous représente un condenseur à air ventilé :

L'installation qui utilise ce condenseur fonctionne avec du R404A.
Point A : les vapeurs de R404A surchauffées entrent dans le condenseur, la pression est de 17 bar.
Entre A et B, les vapeurs se désurchauffent pour atteindre la température de condensation
Point B : la molécule de R404A liquide apparaît , la température du R404A est désormais de 39°C. C’est le début de la condensation.
Entre B et C, c’est le changement d’état (condensation). La température du R404A reste constante et égale à 39°C. Il y a de moins en moins de vapeurs saturées et de plus en plus de liquide.
Point C : la dernière molécule de vapeur s’est condensée, il ne reste que du liquide de fluide frigorigène et la température est de 39°C. C’est la fin de la condensation.
Entre C et D : grâce à l’air qui circule sur le condenseur on sous refroidie légèrement le liquide, la température baisse progressivement.
Point D : à la sortie du condenseur il ne reste que du R404A liquide, ce liquide a été sous refroidi et sa température est de 34°C. La pression reste toujours à 17 bar.

Sous refroidissement = température de condensation - température de sortie de condenseur
=  [BC] -  D
= 39 - 34 = 5°C

Un sous refroidissement du liquide HP est la certitude que la condensation soit terminée. C’est donc la garantie d’alimenter le détendeur en 100% liquide.
Que se passe t'il pour l'air qui passe sur le condenseur ?


Dans l'exemple ci-dessus, l'air arrive sur le condenseur à une température de 25°C et il se réchauffe jusqu’à 31°C en prenant de la chaleur au fluide frigorigène :

Le Dq sur l'air = qas - qae = 31- 25 = 6°C
La pression de condensation est de 17 bar, ce qui équivaut pour le R404A à une température de condensation de 39°C:
Le Dq total = qk - qae = 39- 25 = 15°C

Généralement, on a pour un condenseur à air ventilé :
5 £ Dq air £ 10°C
10 £ Dq total £ 20°C

Et si il s'agit d'un condenseur à eau ?
Généralement, on a pour un condenseur à eau :
10 £ Dq eau £ 15°C
10 £ Dq entre la condensation et la sortie d'eau £ 20°C
Construction des condenseurs à air :


condenseur à air ventilation forcée ( vertical ) :

condenseur à air ventilation forcée ( horizontal )
La batterie est composée d'ailettes (aluminium, acier, cuivre) serties sur des tubes (cuivre, acier). Le pas des ailettes est compris entre 2 et 5 mm.

La carrosserie est en tôle d'aluminium pour résister au maximum à la corrosion.
Les moto-ventilateurs sont en mono ou en triphasé ( en triphasé suivant le branchement on peut obtenir deux vitesses de rotation ).
La sortie de l'air peut se faire verticalement ou horizontalement.
Construction des condenseur à eau


Les condenseurs à eau verticaux sont destinés à la construction d'armoire de conditionnement d'air et de pompe à chaleur.
Ils offrent la possibilité de stockage du fluide frigorigéne.




Ils sont constitués par deux tubes enfilés l’un dans l’autre.
Le fluide frigorigène circule entre les deux tubes.
Avec ce type de condenseur il faut utiliser un réservoir de liquide.

Les condenseurs à eau multitubulaires sont utilisés dans les domaines:
- Réfrigération commerciale et industrielle
- Conditionnement d'air
- pompe à chaleur eau/eau , air /eau
Les condenseurs multitubulaires peuvent être entièrement démonter pour réaliser des opérations d'entretien.
Refroidissement évaporatif :

Le refroidissement évaporatif permet de réaliser des économies d'énergie et d'eau.
il contribue à la protection de l'environnement.

Economie l'énergie
ce type de refroidissement permet d'utiliser des débits d'eau et d'air moins important. Ce qui entraîne une réduction de la consommation d'énergie.
Economie d'eau
La consommation de l'eau devient de plus en plus préoccupante. Il devient de plus en plus cher d'obtenir de l'eau de bonne qualité. il faut essayer d'éviter au maximum le gaspillage de l'eau. Les systèmes de refroidissement de type évaporatif permettent de répondre à ce problème. Par rapport à un équipement classique, on réduit la consommation de l'eau de 95 %.
C'est deux critères permettent de contribuer à la protection de l'environnement.

refroidisseur évaporatif :
Le fluide frigorigène circule à contre-courant de l'air dans un circuit fermé. De l'eau ruisselle sur les tubes du circuit. la chaleur est transmise à l'eau. L'air permet d'évacuer la chaleur et entraîne en faible vaporisation de l'eau. l'eau restante est récupérée et repart par l'intermédiaire d'une pompe vers les rampes de pulvérisation.

Tour de refroidissement :
L'eau provenant du condenseur est distribuée par l'intermédiaire d'une rampe de pulvérisation sur une surface de ruissellement ( packing ) qui ralentit le déplacement de l'eau ce qui permet un bon échange de chaleur avec l'air qui circule à contre-courant. L'eau refroidie en récupérée et retourne dans le circuit de refroidissement du condenseur.

les Thermostats : type de Thermostats à Bilames


les Thermostats : type de  Thermostats à Bilames
les Thermostats à Bilames :

    Ces thermostats sont présents dans quasiment tous les appareils électroménagers. Ils permettent un contrôle fiable de la température pour un coût accessible. On les utilise pour la régulation de température, et pour protéger les appareils en cas de surchauffe. Leur principe de fonctionnement repose sur la déformation du disque bilame sous l'effet de la chaleur transmise par l'intermédiaire du cabochon. En se déformant ce disque agit sur une tige mobile qui actionne l'ouverture ou la fermeture du contact électrique. En refroidissant, le disque reprend sa forme, et le contact retrouve sa position initiale. Selon le fonctionnement recherché, ce type de thermostat peut ouvrir ou fermer le contact électrique.

    leur utilisation dans le froid commerciale est souvent dans les évaporateurs comme thermostat de fin de dégivrage et thermostat de contacte.
    On trouve également des thermostats à plusieurs étages, étant capables de relevé plusieurs températures, et d'actionner plusieurs contacts électriques. Coté mécanisme, on trouve autant de tiges agissant sur autant de contacts distincts.


    Ces thermostats sont souvent appelés Klixon, il s'agit en fait d'une marque de fabrication.

Le thermostat à réarmement manuel:

Ces thermostats servent de sécurité en cas de surchauffe, on les reconnaît facilement grâce à leur tige rouge, qui réarme le système lorsque l'on appuie dessus. Un léger déclic se fait entendre au réarmement.

Les thermostats : Les thermostats ou régulateurs électroniques:


Les thermostats ou régulateurs électroniques:

Les régulateurs de température électroniques se différencient par un affichage digital de la température. Le principe de fonctionnement reste le même, a l’exception d’une sonde CTP ou CTN remplaçant le bulbe thermostatique et une alimentation électrique de l’appareil. Ils agissent directement sur le démarrage du compresseur ainsi que sur le ventilateur de l’évaporateur (si ventilé).
Les thermostats :  Les thermostats ou régulateurs électroniques:
Elles sont indissociables des programmations électroniques. Elles permettent une mesure très précise de la température, et donc une capacité pour l'électronique à réguler de manière très économique. CTN et CTP sont similaires au regard, c'est dans leur comportement face au changement de température que l'on trouve des différences.
  
La CTN:
Il s'agit d'une résistance (capacité à freiner le courant), qui diminue lorsque la température augmente. Les initiales CTN signifient Coefficient de Température Négatif. Elle est appelée ainsi à cause de la formule mathématique qui la caractérise.

Les thermostats :  Les thermostats ou régulateurs électroniques:
 La CTP:
Il s'agit d'une résistance, qui augmente en même temps que la température. Les initiales CTP signifient Coefficient de Température Positif. Comme la CTN elle est appellée ainsi à cause de sa formule mathématique caractéristique.

Thermostats : Type de Thermostats à bulbe


Thermostats à bulbe :

Les thermostats sont des appareils de régulation destinés à ouvrir et à fermer un contact électrique par l’action d’une variation de température.

Chaque thermostat possède un réglage de température avec un différentiel d’enclenchement pour certain variable.

Les thermostats mécaniques sont équipé d’un bulbe servant à capter la température interne de l’enceinte à refroidir, il peut être placée à l’intérieur de l’enceinte ou a l’extérieur pour les thermostats munis d’un capillaire de liaison long. Le différentiel est généralement préréglé d’usine.

les différentes techniques de séparation d’huile

les différentes techniques de séparation d’huile  :
Pour permettre à l’huile expulsée du compresseur de réintégrer le carter, il est nécessaire de :
•Respecter des vitesses dans les tuyauteries afin que l’huile puisse circuler. Principalement lorsque le réfrigérant est en phase gazeuse puisque la miscibilité de ce dernier avec l’huile est faible.


les différentes techniques de séparation d’huile
•Utiliser un séparateur d’huile dont le rôle est de récupérer une importante quantité d’huile, et de la réintégrer dans le carter le plus rapidement possible.

Les quatre principales techniques retenues dans la conception et la fabrication des séparateurs d’huile destinés aux installations frigorifiques sont :
•La coalescence : phénomène par lequel deux substances identiques, mais dispersées, ont tendance à se réunir.
•La centrifugation : cette technique utilise la force centrifuge pour séparer des fluides de densités différentes.
•La réduction de la vitesse : cette technique permet aux molécules les plus lourdes de poursuivre leur trajectoire, grâce à leur inertie, alors que les molécules les plus légères se dispersent dans le volume interne du séparateur d’huile.
•Le changement de direction : cette technique associée à la précédente, permet d’augmenter l’efficacité de séparation des gouttelettes (molécules lourdes) présentes dans la vapeur (molécules légères). Les gouttelettes conservent leur trajectoire initiale, sous l’effet de leur masse et de leur vitesse initiale, tandis que la vapeur est dirigée vers le raccord de sortie du séparateur d’huile.


Les fabricants de séparateurs d’huiles destinés à la réfrigération et au conditionnement de l’air retiendront une ou plusieurs de ces techniques de séparation suivant le degré de performance recherché.

La coalescence peut être effectuée à l’aide de tamis métalliques ou de cartouches coalescentes qu’il faudra alors remplacer régulièrement.

La centrifugation peut être réalisée à l’aide de turbulateurs, de systèmes hélicoïdaux ou d’aménagements particuliers des séparateurs (cyclone).

Le système breveté de séparation d’huile retenu par CARLY pour ses séparateurs d’huile TURBOIL présente l’avantage de combiner de nombreuses techniques :

•La coalescence avec des brosses métalliques 
•La centrifugation avec le système de turbulateurs
•La réduction de vitesse
•Le changement de direction.
L’aménagement intérieur des séparateurs TURBOIL permet de différentier les étages de séparation et de réserve d’huile afin de limiter les risques de ré-entrainement de l’huile stockée.

Froid Climatique : L’huile dans le circuit frigorifique




L’huile joue un rôle essentiel dans une installation frigorifique puisque elle contribue à assurer :
•La lubrification des pièces mobiles des compresseurs
•L’évacuation de la chaleur liée aux frottements des pièces mobiles
•L’étanchéité entre les étages de compression dans les compresseurs rotatifs.

les conséquences de la présence d’huile dans le circuit frigorifique ?
Toute l’huile ne reste pas dans le carter du compresseur et une partie est entraînée dans le circuit frigorifique :
•Lors des phases de démarrage du compresseur à cause de l’évaporation brutale du fluide frigorigène dissout dans l’huile
•Par la segmentation dans les compresseurs à pistons
•Par son contact intime avec le fluide frigorigène dans les compresseurs rotatifs.


Le volume d’huile expulsé par le compresseur circule avec le fluide frigorigène et provoque les effets suivants:
•Diminution les différentes techniques de séparation d’huile :
Pour permettre à l’huile expulsée du compresseur de réintégrer le carter, il est nécessaire de :
•Respecter des vitesses dans les tuyauteries afin que l’huile puisse circuler. Principalement lorsque le réfrigérant est en phase gazeuse puisque la miscibilité de ce dernier avec l’huile est faible.
niveau d’huile dans le carter, pouvant occasionner une défaillance mécanique
•Modification de la qualité, des propriétés physiques et thermodynamiques du fluide frigorigène
•Diminution de la performance des échangeurs (évaporateurs et condenseurs) ; la perte de puissance peut atteindre 30% avec des évaporateurs équipés de tubes rainurés
•Rétention d’huile dans « les pièges à huiles » et zones à très faible vitesse. Cette huile peut revenir brutalement et générer un coup de liquide
•Les dégâts engendrés dans les compresseurs à pistons sont souvent irréversibles.